Le capitaine Ibrahim Traoré, à la tête du Burkina Faso, a marqué l’histoire politique du pays avec une série d’actes résolument anti-colonialistes. Ses décisions audacieuses visent à renforcer la souveraineté nationale et à redonner au peuple burkinabè sa fierté et sa dignité.

L’une de ses premières actions symboliques a été la dénonciation de l’accord militaire français de 1960, un pacte hérité de la période post-coloniale, qui maintenait une présence militaire française influente au Burkina Faso. Cette dénonciation a marqué une volonté claire de rompre avec les vestiges du passé colonial et de garantir une indépendance militaire totale.
Dans la même veine, le capitaine Ibrahim Traoré a ordonné l’expulsion des conseillers militaires français de l’armée burkinabè. Cette décision, audacieuse, visait à libérer les forces armées burkinabè de toute influence extérieure, en particulier de celle de l’ancienne puissance coloniale. Elle a permis de redonner aux militaires burkinabè le contrôle de leurs propres affaires et d’affirmer leur souveraineté.
L’expulsion de l’ambassadeur français Luc Hallade, accusé d’ingérence, a été un autre acte fort. En prenant cette mesure, le capitaine Ibrahim a voulu envoyer un message clair : le Burkina Faso ne tolérera plus aucune ingérence étrangère dans ses affaires internes. Cet acte a été perçu comme une affirmation de la dignité et de l’indépendance nationale.
Le capitaine Ibrahim Traoré a également refusé de recevoir un ambassadeur français ouvertement homosexuel, un acte qui a suscité des controverses mais qui, pour lui, représentait une prise de position ferme contre ce qu’il considérait comme des tentatives d’imposer des valeurs étrangères au pays.
Sur le plan économique, le capitaine Ibrahim Traoré a dénoncé les pratiques de double taxation, exigeant que les entreprises françaises payent désormais leurs impôts directement au Burkina Faso. Cette mesure visait à assurer que les ressources générées par l’activité économique sur le sol burkinabè bénéficient d’abord au peuple burkinabè.
Enfin, il a décidé de mettre fin aux aides budgétaires et aux aides au développement françaises. Cette décision, radicale, avait pour but de rompre la dépendance économique du Burkina Faso vis-à-vis de la France et de promouvoir une autosuffisance nationale.

Ces actes politiques ont eu un impact profond sur le peuple burkinabè. Ils ont éveillé un sentiment de fierté et de dignité nationale, manifesté par des démonstrations de soutien populaire à travers le pays.
Le capitaine Ibrahim Traoré est ainsi un leader courageux et déterminé à défendre les intérêts de son pays face aux influences extérieures.
La Rédaction