Un projet novateur pour une justice plus humaine et orientée vers la réinsertion
Ouagadougou, 8 novembre 2024 – Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Me Edasso Rodrigue Bayala, a présenté et défendu ce vendredi le projet de loi visant à encadrer le Travail d’intérêt général (TIG). Lors d’une session plénière, l’Assemblée législative de Transition (ALT) a approuvé à l’unanimité ce texte important, avec 68 députés votant en faveur.

Une alternative aux peines d’emprisonnement
Ce projet de loi, qui représente un tournant pour le système judiciaire burkinabè, vise à structurer davantage le recours au Travail d’intérêt général comme alternative aux peines de prison. Le ministre Bayala a mis en avant les objectifs clés de la réforme : réduire la surpopulation carcérale, encourager la réinsertion des condamnés et leur permettre de contribuer de manière active à la société.
Dans un discours déterminé, Me Bayala a déclaré : « Ce projet de loi constitue un pas important vers l’amélioration de notre système judiciaire, en garantissant à la fois l’équité et la dignité des personnes condamnées, tout en répondant aux besoins collectifs. » Cette approche veut promouvoir une justice plus humaine, orientée vers la réhabilitation et la réinsertion sociale.
Des modalités précises d’organisation et de suivi
Avec l’adoption de ce texte, l’administration du TIG au Burkina Faso sera désormais encadrée par des règles strictes concernant son organisation, son exécution et son suivi. Le TIG permet aux condamnés d’effectuer des travaux d’utilité publique au lieu de purger une peine de prison, ce qui contribue à leur réhabilitation tout en allégeant la pression sur les établissements pénitentiaires.

Vers un système pénal plus en phase avec les aspirations sociales
L’adoption de cette loi s’inscrit dans une volonté de transformation du système pénal, avec une justice plus juste et respectueuse des droits humains. Le vote de ce jour est perçu comme une avancée majeure pour une justice au service de la société burkinabè, offrant aux condamnés une chance de se réinsérer tout en participant activement au développement de la nation.
La Rédaction. Source: 𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗝𝗗𝗛𝗥𝗜