Une délégation de six ministres sur le terrain pour évaluer les dégâts et apporter le soutien de l’État aux populations sinistrées.
HÈRÈDOUGOU, 23 août 2024 – Une délégation ministérielle de haut niveau, conduite par le ministre des Infrastructures Adama Luc Sorgho, s’est rendue ce vendredi 23 août 2024 dans la localité de Hèrèdougou, suite à la submersion du pont local qui paralyse depuis mercredi la circulation sur cet axe stratégique.

La délégation, composée de six ministres, dont ceux de l’Environnement, de l’Habitat, de la Santé et de l’Action humanitaire, a d’abord fait escale à Boromo pour s’adresser aux transporteurs bloqués. « Nous sommes venus vous traduire le soutien du gouvernement et vous encourager dans cette situation difficile », a déclaré le ministre Sorgho, soulignant que cette visite s’effectuait sur instruction du président Ibrahim Traoré et du Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla.
Le ministre a rappelé que ce phénomène n’était pas nouveau, citant des inondations similaires en 1978, 1988, 2002 et 2022. Il a annoncé qu’une étude pour la construction d’un nouveau pont « d’une qualité supérieure » avait été commandée avant même cet incident. Le futur ouvrage, prévu à 80 mètres en aval de l’actuel, aura une portée de 70 mètres répartie sur quatre travées.
À Hèrèdougou, la délégation a constaté l’ampleur des dégâts et rencontré les équipes techniques sur le terrain. Plus de 800 sinistrés ont trouvé refuge dans l’école primaire locale, où les ministres leur ont apporté leur soutien.
Cette visite ministérielle a été saluée par les populations locales et les transporteurs. « Nous sommes soulagés. La venue des ministres ici montre que nous ne sommes pas seuls », a confié un habitant, tout en remerciant le gouvernement pour les mesures prises.

La délégation a également appelé les populations à évacuer les zones inondables, soulignant l’importance de la prévention face à ces phénomènes récurrents.
Cette mobilisation gouvernementale témoigne de l’urgence de la situation et de la nécessité d’apporter des solutions durables aux infrastructures routières du pays, cruciales pour son développement économique et la sécurité de ses habitants.
La Rédaction. Source DCRP/MID