ABIDJAN, 22 AOÛT 2024 – Le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) a exprimé ce jour sa vive indignation face aux récentes condamnations de deux cadres du parti Générations et Peuples Solidaires (GPS) par la justice ivoirienne, qualifiant ces actions de graves atteintes aux libertés d’opinion et d’expression dans le pays, à l’approche des élections présidentielles de 2025.
Le 21 août 2024, Kando Soumahoro, ancien député et cadre influent du GPS, a été condamné à 36 mois de prison, dont 24 mois fermes, suite à son arrestation survenue le 13 août. M. Soumahoro avait participé à une rencontre avec plusieurs partis d’opposition et des organisations de la société civile, qui s’est conclue par la signature d’une déclaration sur les conditions de préparation du processus électoral de 2025.
Cette condamnation intervient seulement une semaine après celle de Mamadou Traoré, un autre cadre du GPS, arrêté le 9 août et condamné le 16 août pour des faits de trouble à l’ordre public liés à la diffusion présumée de fausses informations sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué, le PPA-CI a fermement dénoncé ce qu’il considère comme une instrumentalisation de la justice par le régime actuel pour intimider et réprimer l’opposition politique. Le parti a condamné ces « pratiques dictatoriales » et a exprimé sa solidarité envers les cadres du GPS qu’il estime être victimes d’une répression injuste.
Jean Gervais Tchéidé, Secrétaire général adjoint et porte-parole du PPA-CI, a appelé le gouvernement à cesser ces méthodes « rétrogrades » et a exigé la libération immédiate des personnalités incarcérées. Le PPA-CI a également mis en garde contre les risques de détérioration du climat sociopolitique en Côte d’Ivoire si ces violations des libertés fondamentales persistent.
La Rédaction