Le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont les pierres angulaires d’une nouvelle ère d’unité politique, économique et culturelle à travers l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette confédération émergente vise à redéfinir le paysage géopolitique de la région en démontrant que des organisations comme la CEDEAO et même l’Union Africaine ont souvent servi de façades pour les intérêts impérialistes, freinant l’émancipation réelle des États africains.

L’AES, en mettant l’accent sur des partenariats basés sur des intérêts mutuels et un respect partagé, cherche à créer un modèle de coopération qui dépasse les schémas traditionnels imposés de l’extérieur.
En unissant leurs ressources, leurs forces et leurs aspirations, ces trois nations entendent construire une entité capable de répondre de manière autonome aux défis économiques et sécuritaires de la région. L’objectif de l’AES est de promouvoir une intégration régionale profonde, en se concentrant sur le développement des infrastructures, l’harmonisation des politiques économiques, et la valorisation des richesses culturelles locales.
Par cette alliance, le Burkina Faso, le Mali et le Niger espèrent démontrer que l’indépendance réelle et la prospérité des nations africaines peuvent être atteintes en dehors des structures imposées par des puissances extérieures.
En établissant l’AES, ces pays montrent qu’il est possible de former une confédération basée sur des valeurs authentiquement africaines, capable de résister aux pressions extérieures et de tracer un chemin vers un avenir plus souverain et prospère.

Ainsi, l’AES pourrait bien devenir le modèle d’une nouvelle dynamique régionale, où la coopération et la solidarité entre États africains prévaudraient sur les intérêts divisants des anciennes puissances coloniales et des institutions internationales.
Wangnin ZERBO, journaliste