Faire de la musique un outil d’intégration anthropologique, telle est l’ambition de ce festival très réputé au Burkina Faso qu’on appelle AFROBEAT qui rentrera dans sa 12eme édition ce mois d’avril.

Ambiance musicale à la dimension internationale avec des artistes venus des principaux pays du continent qui partageront la même scène que les nôtres. L’on annonce déjà une animation multilingue, studieuse, participative et bon enfant. Ce site pouvant accueillir 50.000 âmes par jour, se transformera en un biotope solidaire, participatif à l’image d’un rassemblement portes ouvertes.
À mesure de ses douze années d’existence, AFROBEAT c’est aussi un carrefour où se croisent des opérateurs culturels et des administrateurs, des journalistes critiques d’inspiration analytique, des sociologues, des compositeurs, des musicologues, des artistes inclassables, des ethnomusicologues, des producteurs, des tourneurs, des agents des artistes, tous réunis autour d’un thème en commun érigé en outil de cohésion et d’intégration anthropologique de la musique.

Le promoteur Jean Marie Nabi Zopito est en train de construire un nouveau pont artistique au regard de la nouvelle géopolitique musicale qui se dessine dans l’industrie du showbiz. AFROBEAT sera donc un rendez-vous des musiques de tradition orale africaine sur ce vaste site, mais aussi un rendez-vous du donnant et du recevoir avec un ancrage de développement en lien avec les politiques d’urbanisme de l’arrondissement.
Aujourd’hui la musique grâce à ce festival, voudrait être un catalyseur de convivialité, un vecteur de cohésion sociale, une plateforme d’intégration culturelle et un cadre de partage d’expériences.
LECHAT !