« Si j’ai un conseil à donner à ceux (syndicats et OSC) qui s’agitent par rapport aux réquisitions des Burkinabè critiques du pouvoir, sachez que vous aurez en face de vous, pour toute action publique, le peuple qui a choisi de changer de paradigme.
Pendant longtemps, tapi dans l’ombre, vous dissimulez vos actions subversives derrière de faux messages et de prétextes fallacieux de quête de liberté d’expression et de démocratie.
Cette fois-ci, sachez que le peuple a enfin trouvé le dirigeant qu’il cherchait depuis l’insurrection en vain.
Maintenant que le peuple a pris conscience des actions du capitaine Ibrahim TRAORÉ, qui a démontré par son harmonie entre la parole et l’acte qu’il s’est concrètement engagé dans la quête de la souveraineté et de l’autodétermination du peuple burkinabè, vous devriez vous ranger du côté du peuple. Sinon, vous devrez faire face aux conséquences.
Il y a beaucoup d’incohérences entre ce que vous prétendez défendre et ce que vous défendez en réalité.
- La réquisition est légitime et légale. Le pays est effectivement en guerre, et pour y faire face, les dirigeants ont activé la loi constitutionnelle qui permet de répondre à toute menace susceptible de mettre le pays en péril, y compris la loi de mobilisation générale et de mise en garde.
- Les personnes réquisitionnées sont des Burkinabè qui ont tous affirmé que la situation sécuritaire s’aggrave, et que le Burkina Faso perd de plus en plus de terrain face aux terroristes qui dictent de plus en plus leur loi sur le territoire burkinabè. C’est d’autant plus une raison pour les appeler à aider les forces de défense et de sécurité qui ont du mal à réussir leur mission de reconquête.
- Il n’est mentionné nulle part dans la loi qu’il est strictement interdit de réquisitionner une personne critique envers les dirigeants.
Donc, si pour avoir réquisitionné des Burkinabè conscients de la gravité de la situation et prêts à apporter leur contribution, vous (syndicats et OSC) estimez que l’État commet des dérives liberticides, vous devrez accepter que personne ne puisse se plaindre si la situation sécuritaire venait à s’aggraver considérablement.
Si vous décidez de vous opposer à ces réquisitions, vous devrez également vous engager à reconnaître que la situation sécuritaire s’améliore, et surtout cesser immédiatement de parler d’une situation sécuritaire nationale préoccupante. Il est crucial, dans la vie de la nation, de faire preuve d’intelligence face aux circonstances. »
Wangnin ZERBO, journaliste
