Le Samedi 23 Septembre 2023; la déclaration du Burkina Faso à la 78ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies a été lue par le Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction Publique du Travail et de la Protection Sociale BASSOLMA BAZIE. Durant cette déclaration, hypocrisie , le manque d’honnêteté et de sincérité ont été reproché à cette organisation internationale qui se veut la tribune de tous les états pris sur le même pied d’égalités. Mais cela n’a jamais été une réalité dans les faits:

« Si la communauté internationale était honnête et sincère dans son engagement contre le terrorisme, il ne perdurera point de sorte à ce que des populations civiles s’engagent et se forment pour assurer leurs propres défenses. Parlant d’un manque de franchise de cette Communauté internationale, voici des exemples :
Premièrement, lorsque le Mali, le Burkina Faso, le Niger et d’autres pays se sont organisés sur leurs frontières communes en mutualisant leurs forces pour faire face au terrorisme, la France est venue de nulle part imposer son instrument qu’est le G5 Sahel.
Aujourd’hui, la CEDEAO qui a subitement une force d’intervention pour rétablir des démocraties a annoncé un apport de 2 milliards de dollars US. Mais de la création de cette G5 Sahel jusqu’à sa propre vaporisation, cette CEDEAO n’a pu débourser que 25 millions de dollars US. Où est donc le sérieux dans la défense des vies humaines prônée par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et des Peuples.

Deuxièmement, le Burkina Faso subit des sanctions cyniques suite au coup d’État du 30 septembre 2022. Cette nébuleuse dite Communauté internationale, sous l’impulsion de la France qui est passée par ses valets locaux en Afrique a tenté d’abord de faire nommer un Premier ministre au Burkina Faso en vain, ensuite ils sont passés à l’imposition de ministres dans des postes stratégiques au sein du Gouvernement Burkinabè en vain et enfin ils ont négocié le maintien des relations afin que le Capitaine Ibrahim TRAORE mette en œuvre tout ce qu’ils décideront, condition sine qua non d’une durée à souhait au pouvoir. L’ayant aussi refusé au nom de l’intérêt supérieur de son Peuple, une avalanche de mesures répressives, de menaces, de tentatives de coups d’État, manœuvres immorales sont en élaboration dans des laboratoires criminels. Et malheureusement, toutes ces manœuvres et missions macabres sont pilotées en marionnettes téléguidés par des personnages de couloirs présidentiels africains.
C’est ainsi que même cette fameuse initiative d’Accra sans le Mali n’a pas fait long feu.
Troisièmement, en plus des coupures d’aides, d’annulation de conventions de formations de nos Forces de Défenses et de Sécurité (FDS), nous assistons au blocage de notre matériel militaire commandé avec la sueur de nos compatriotes, toujours sous l’impulsion de la France.

En exemple, pour les vecteurs aériens nécessaires pour le contrôle et la défense du territoire, nous avons eu un contrat avec le Brésil dont la Licence d’Arme devait provenir de la Belgique, et le système de Navigation et de Tir ainsi que des Cameras des Etats-Unis d’Amérique, puis un Moteur du Canada. Ces moyens sont aujourd’hui fallacieusement et cyniquement bloqués. Vous parlez de Défense de Droits Humains à cette tribune de l’ONU, je vous invite donc à nous livrer incessamment nos Armes pour la défense et la protection de nos populations meurtries. En tout état de cause, vous êtes solennellement saisis et si rien n’est fait, l’histoire vous tiendra responsable de non-assistance à personnes en danger ! »
Extrait de la déclaration du Burkina Faso à la 78ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU