Un nouvel élan pour l’intégration régionale
(Bamako, le 14 décembre 2024) Réunis à Bamako, les chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES) ont officialisé un cadre inédit visant à renforcer l’intégration régionale et la coopération au sein de l’espace ouest-africain. Par cette déclaration, l’AES réaffirme sa volonté de s’inscrire dans une dynamique de solidarité africaine tout en assurant la sécurité et la souveraineté des États membres.

Un espace sans visa pour les ressortissants de la CEDEAO
Adoptée sous l’égide du Général d’Armée Assimi Goïta, président de la Confédération des États du Sahel, cette déclaration consacre l’espace AES comme une zone de libre circulation pour les ressortissants de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce texte garantit le droit d’entrée, de résidence, d’établissement et de sortie aux citoyens des pays membres de la CEDEAO, tout en respectant les lois nationales en vigueur.
Cependant, des restrictions peuvent s’appliquer aux individus considérés comme inadmissibles, conformément aux réglementations nationales.
Harmonisation des règles pour les transports
Le texte prévoit également une libre entrée pour les véhicules particuliers immatriculés dans les pays de la CEDEAO. Quant aux véhicules commerciaux transportant des passagers, leur accès est soumis à des textes réglementaires spécifiques en vigueur dans les États membres de l’AES.
Une vision panafricaine assumée
Guidés par les idéaux de solidarité et d’émancipation économique, les chefs d’État de l’AES affirment leur ambition de renforcer les liens historiques entre les peuples de la région. En adoptant cette déclaration, l’AES pose les jalons d’une collaboration transfrontalière renforcée, en phase avec les aspirations de millions d’Africains.
Une réponse aux défis contemporains
Face aux crises sécuritaires et économiques, cette déclaration se veut également une réponse pragmatique et stratégique pour favoriser l’intégration économique tout en assurant une gestion souveraine et sécurisée des flux migratoires dans la région.

Cette initiative marque une nouvelle étape dans la construction d’un espace africain intégré, tout en préservant l’identité et les intérêts des nations membres de l’AES.
La Rédaction