Un partenariat stratégique pour renforcer les capacités et éliminer les maladies parasitaires
Le mercredi 4 décembre 2024, le Burkina Faso et la République populaire de Chine ont franchi une nouvelle étape dans leur collaboration sanitaire. Lors d’une cérémonie présidée par le Secrétaire général du Ministère de la Santé, Dr Issa Ouédraogo, un mémorandum d’entente a été signé entre deux structures burkinabè et leurs homologues de Shanghaï.

Un accord aux objectifs ambitieux
Ce partenariat comprend deux axes majeurs :
- Le renforcement du combat contre le paludisme, avec un accord entre le Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme (SP/Palu) et l’Institut national des maladies parasitaires de Shanghaï.
- L’amélioration de la santé publique, à travers une collaboration entre l’Institut national de Santé publique (INSP) du Burkina Faso et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de Shanghaï.
Un soutien matériel significatif
Dans le cadre de cet accord, un don d’une valeur de plus de 20 millions de francs CFA a été remis au Ministère de la Santé. Ce lot comprend :
- Des kits de dépistage du VIH ;
- Des masques et équipements de protection individuelle ;
- Des tensiomètres, glucomètres et médicaments essentiels.
Des retombées prometteuses
Selon Dr Ouédraogo, cet accord permettra de :
- Accélérer l’élimination du paludisme grâce à un partage d’expériences et de technologies ;
- Renforcer les capacités nationales par des séminaires et formations conjointes ;
- Encourager des recherches novatrices sur les maladies parasitaires.
Chen Jing, vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire municipale de Shanghaï, a souligné l’importance de cette coopération dans le cadre de la promotion des initiatives sud-sud et multilatérales.

Une exhortation à l’action
Dr Ouédraogo a encouragé les responsables des structures bénéficiaires à s’investir pleinement dans la mise en œuvre de ces mémorandums pour maximiser leurs impacts.
Ce partenariat, qui marque un tournant dans la lutte contre le paludisme au Burkina Faso, s’inscrit également dans une vision plus large de coopération internationale pour renforcer les systèmes de santé dans les pays en développement.
La Rédaction. Source: 𝘿𝘾𝙍𝙋-𝙈𝙎