Les présidents des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) démontrent concrètement que les Africains sont capables de réussir leur unité s’ils s’extirpent des griffes de la domination occidentale et du paternalisme français qui les infantilise. Depuis des décennies, l’Afrique a été perçue à travers le prisme de la dépendance et de l’assistance extérieure.
Cette perception a été largement alimentée par les politiques paternalistes de certaines puissances occidentales, notamment la France, qui ont souvent traité les pays africains comme des entités incapables de se gouverner et de se développer par elles-mêmes.
Ce schéma a non seulement perpétué le néocolonialisme, mais il a aussi freiné les élans de souveraineté et d’indépendance des États africains. Cependant, l’émergence de l’AES marque un tournant décisif.
Les présidents des États membres de cette alliance ont pris en moins de 5 ans des mesures audacieuses et stratégiques pour renforcer l’unité de leurs états par la création d’une confédération. Ils ont mis en place des politiques intégrées qui ont concrétisé la coopération régionale et promu des initiatives communes dans divers domaines tel que la Diplomatie, la Défense et le Développement économique et social.
Ces actions témoignent de la capacité des dirigeants africains a prendre en main leur destin dès qu’il sont affranchi des influences extérieures. En renforçant leurs liens, les membres de l’AES démontrent qu’une Afrique unie est non seulement possible, mais également viable et prospère.
Ils montrent qu’en se libérant des chaînes de la domination occidentale et en rejetant le paternalisme français, les nations africaines peuvent non seulement atteindre l’autosuffisance, mais aussi jouer un rôle prépondérant sur la scène internationale.
Cette dynamique nouvelle est une source d’inspiration pour tout le continent et pour la diaspora africaine. Elle envoie un message fort : l’Afrique n’est pas un continent à la traîne, mais une force montante capable de forger son propre avenir.
Les succès enregistrés par l’AES en matière d’intégration régionale et de synergie militaire et économique prouvent que l’unité africaine n’est pas un rêve utopique, mais une réalité en marche, portée par des leaders visionnaires et déterminés.
Wangnin ZERBO, Journaliste
Bravo au dirigeants de l’AES